vendredi 17 avril 2009

Brouillamini à Bali - Examen de la valeur des premiers bruits sur les attentats de 2002

Une opération de guerre psychologique de plus ?
par Sacha SHER, 16/4/2009
Un tour d’horizon des premières nouvelles qui ont porté sur le déroulement des attentats de Jalan Legian, Kuta Beach, sur l’île de Bali, le 12 octobre 2002 à 23h05, révèle de profondes divergences entre elles. L’incompatibilité des différents récits ainsi que le recul historique nous amènent à considérer de manière dubitative de nombreux « faits » qui furent rapportés. Leur origine et leur véracité semblant improbable, il doit être loisible de les considérer comme des bruits, voire, pour les plus répandus, comme des rumeurs. Mieux, les preuves d’incertitudes, de peccadilles, de paranoïa, de parjures, de présomptions et de palinodies abondent qui montrent que face à un événement particulièrement tragique comme celui-ci, la vérité chemine sur un terreau humain peu solide et même particulièrement marécageux et miné.
Nous nous intéresserons aux différentes versions ou revendications qu’ont catalysées ces événements dévastateurs et à leur signification sociologique (fonds de croyances, situation géographique et sociale du locuteur, intérêts personnels et politiques en jeu). Nous tenterons d’éclaircir les origines ou le contexte de leur lancement, les moteurs et les courroies de transmission qui les ont propulsées, les facteurs et les forces qui leur ont fait prendre telle ou telle direction, et les conditions de leur propagation plus ou moins rapide et de leur amplification plus ou moins puissante sur tel ou tel terrain médiatique et social leur ayant servi de relais.

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