jeudi 22 janvier 2015

La répression et la guerre en Ukraine : des femmes d'Odessa viennent témoigner en France

Invitation à une conférence de presse
et à
une rencontre débat

La répression et la guerre en Ukraine :
Des Ukrainiennes témoignent du massacre
du 2 Mai 2014  à Odessa

A Odessa, le 2 mai 2014 a eu lieu un massacre horrible et jusqu’ici impuni.

Du 24 au 31 janvier une délégation venue d’Odessa en Ukraine parcourra la France. Elle comprendra notamment Elena Radziehovska, qui est la mère de Andreï Brajevski, militant connu de l’organisation de gauche Borotba, âgé de 27 ans, assassiné le 2 mai 2014 dans l’incendie criminel de la Maison des Syndicats d’Odessa. Ce massacre a coûté la vie à plus de 40 opposants au nouveau régime ukrainien. Elena témoignera des difficultés d’obtenir justice dans l’Ukraine postérieure au renversement politique de la place Maïdan.

La délégation ukrainienne comprendra aussi le secrétaire d’Odessa du Parti Communiste d’Ukraine, parti qui subit une procédure d’interdiction, et dont les militants sont persécutés, traqués, torturés et parfois assassinés. Le Parti Communiste d’Ukraine est une organisation démocratique qui milite pour le maintien de l’unité du pays et qui avait proposé fin 2013 une pétition pour le règlement de la question de l’accord avec l’UE par référendum, et obtenu plus de 4 millions de signatures. Si cette voie avait été choisie, le pays aurait fait l’économie d’un coup d’Etat, d’une guerre civile et d’une répression de plus en plus violente actuellement.


Lundi 26 janvier 2015
Conférence de presse à 14h à l’AGECA
177 rue de Charonne, Paris 11ème
Avec
Irina Koval, Association « La Cause Juste »
et
Elena Radziechowskaia, professeure d’histoire à l’Université d’Odessa, membre du Conseil des Mères du 2 mai
Exposition de photos montrant la réalité du massacre du 2 mai
Rencontre publique à 19h30 à la Librairie Tropiques
63 rue Raymond Losserand, Paris 14ème

La délégation se rendra le 28 janvier à Marseille et les 30 et 31 janvier aux Rencontres Internationales de Vénissieux.
Le voyage de la délégation est organisé par Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop.
06 77 97 64 68, laisser un message.
07 81 03 77 23
A Paris la rencontre est co-organisée par
Féministes pour une Autre Europe
09 54 89 75 17 ; mkarbowska[at]free.fr
La Librairie Tropiques, 01 43 22 75 95
tropiqueslib[at]gmail.com

mercredi 14 janvier 2015

Sou o Charlie/Je suis Charlie

par Ângelo Alves, 9 janvier 2015
Traduit par Pedro Da Nóbrega, Tlaxcala
 Je suis Charlie. Je suis Portugais, communiste, démocrate, épris de liberté, de démocratie, de paix, de progrès et de développement social. J’aime ma terre, mon pays, mon peuple, ainsi que tous les peuples du monde avec leurs réalités, leurs histoires, parcours, particularités et droits souverains. Je voudrais vous parler de qui je suis et de ce que j’éprouve.
Je suis Charlie, je suis Portugais. Dans mon pays il y a trois millions de pauvres et le chômage réel avoisine les 23 % de la population. Les jeunes de mon pays n’ont aucune perspective. Ça n’est pas surprenant mais le résultat de 38 ans de politiques toujours pareilles qui ont détruit ce qui devrait faire fonctionner ce pays, son appareil productif. Je vois de plus en plus de personnes dans la rue, sans toit. La faim touche de plus de plus de territoires de ce pays. Les plus âgés vivent mal et leurs pensions sont de plus en plus réduites. Lors des dernières vacances de Noël, beaucoup d’écoles ont du rester ouvertes pour pouvoir servir des repas décents à des enfants qui vivent dans des conditions de grande précarité. Pendant ce temps, des gens meurent à la porte des urgences des hôpitaux... non pas en raison de la faible qualité des médecins mais parce qu’à force de réductions budgétaires successives, les hôpitaux ne sont plus en mesure de répondre à tous les besoins.
Je suis Charlie, je suis un journaliste français, je me sens comme un des ces journalistes assassinés de sang-froid avant-hier à Paris mais je suis aussi celui qui est exploité et confronté au chantage de devoir suivre aveuglément les intérêts des propriétaires des médias où je travaille sous peine de me retrouver au chômage. Je suis ce journaliste qui, pour avoir dit la vérité, a été éloigné des écrans de télé et des unes de journaux, je suis un journaliste égal à d’autres qui, en tant de pays, sont tués parce qu’ils exercent leur profession avec éthique et dignité ou qui succombent en couvrant des conflits déclenchés pour dominer des peuples et des pays entiers afin de piller leurs richesses.
Je suis Charlie, je suis Palestinien... des milliers et des milliers de mes compatriotes ont péri depuis plus de 50 ans, et je ne peux en rencontrer des millions d’autres parqués qu’ils sont dans des camps de réfugiés depuis des décennies sans pouvoir visiter la Palestine. Je suis un de ces 600 enfants morts écrasés sous les bombes d’Israël il y a quelques mois, je suis cet enfant qui jouait sur la plage avant d’être broyé par des obus tirés d’un bateau israélien dont je n’ai jamais compris ce qu’il faisait là.    
Sou o Charlie, sou português. No meu País existem 3 milhões de pessoas pobres, o desemprego real deve estar a rondar os 23%. Os jovens do meu País estão sem perspectivas. Não admira, 38 anos de políticas sempre iguais destruíram aquilo que devia fazer funcionar este pais, o seu sistema produtivo. Vejo cada vez mais pessoas na rua, sem casa. A fome já chegou a muitas zonas deste País. Os mais idosos vivem mal, e são-lhes cortadas as pensões. Nestas férias de natal muitas escolas ficaram abertas para poder dar refeições em condições a crianças que estão a viver grandes dificuldades. Entretanto já começou a morrer gente à porta das urgências dos Hospitais... não porque os médicos não sejam bons, mas porque os cortes e mais cortes, fizeram com que os hospitais não dêem resposta às necessidades.


Sou o Charlie, sou jornalista francês, sinto-me um dos jornalistas assassinados a sangue frio anteontem em Paris, mas sou também aquele que é explorado e colocado perante a chantagem de obedecer cegamente aos interesses dos donos dos jornais onde trabalho ou ir para o desemprego. Sou um jornalista que por dizer a verdade sou afastado da ribalta das televisões e dos jornais, sou um jornalista igual a outros que em variados países são assassinados por exercer a minha profissão com dignidade e ética ou que morre a cobrir guerras desencadeadas para dominar povos e países inteiros e lhes sugar as suas riquezas.



  



vendredi 9 janvier 2015

Je ne suis pas Charlie

par José Antonio Gutiérrez D., 7-1-2015. Traduit par Santiago Perales, édité par Fausto Giudice, Tlaxcala
Original:
Je ne suis pas Charlie (Yo no soy Charlie)

José Antonio Gutiérrez D.  est un militant libertaire colombien résidant en Irlande où il participe à des mouvements de solidarité avec l'Amérique latine et la Colombie, il collabore à la revue CEPA (Colombie) et à El Ciudadano (Le Citoyen, Chili) ,il collabore également au site web international www.anarkismo.net et au site La Pluma. Auteur de "Problèmes et possibilités de l'anarchisme" (en portugais, Faisca ed, 2011) et coordinateur du libre "Origines libertaires du Premier mai en Amérique latine"(Quimantu ed 2010).
Je tiens à clarifier d'emblée que je considère l'attentat contre les bureaux du journal satirique Charlie-Hebdo à Paris comme une horreur et que je ne crois pas qu'il soit justifiable en quelque circonstance que ce soit, de convertir un journaliste, si douteuse que soit sa qualité professionnelle, en objectif militaire. Cela vaut en France, comme en Colombie ou en Palestine.
Je ne m'identifie non plus avec aucun fondamentalisme, ni chrétien, ni juif, ni musulman, ni non plus avec le laïcisme bébête francisé, qui érige la "République" sacrée en déesse. J'apporte ces précisions, qui sont nécessaires puisque les gourous de la haute politique en Europe nous assurent que nous vivons dans une "démocratie exemplaire" avec des "grandes libertés", même si nous savons bien que  Big Brother  nous surveille et que n'importe quel discours hors cadre toléré se voit durement puni. Mais je ne crois pas qu'une condamnation de l'attentat contre Charlie Hebdo doive entraîner automatiquement qu'on porte aux nues une publication qui est, fondamentalement, un monument d'intolérance, de racisme et d'arrogance coloniale.

jeudi 8 janvier 2015

Coup de dent n° 152-Les Pieds Nickelés chez Charlie-Hebdo

par Ayman El Kayman, 8/1/2015
À l'horreur légitime, la réponse proposée est, comme d'habitude, l'union nationale, de Mélenchon à Le Pen, en passant par Sarkozy et Hollande. Les bouffeurs de curés envoyés mercredi dans un autre monde par les frères Kouachi ont bien du se marrer en entendant le glas sonner depuis les tours de Notre-Dame et d'autres cathédrales de la douce France, fille aînée de l’Église. Le Papa Francisco n'a plus qu'à engager le processus de béatification.
 


Restons sérieux et posons quelques questions de bon sens sur l'horrible massacre de Charlie-Hebdo. On nous dit qu'il a été commis par deux terroristes professionnels, qui se sont comportés de manière techniquement impeccable. Première question : vous êtes un terroriste professionnel, vous vous embarquez dans une opération de commando avec armes, cagoules et gilet pare-balles. Et vous emportez avec vous votre carte d'identité ? Vous quittez la première voiture que vous avez utilisée pour continuer votre fuite. Et vous "oubliez" votre carte d'identité dans cette voiture ? On croit rêver, ou avoir affaire à un scénario de Pieds Nickelés, version 2015, revue par Luz et ses copains. Ça ne vous rappelle rien ? Moi, si : les fameux passeports de certains terroristes du 11 Septembre retrouvés intacts dans les décombres de Ground Zero. Ou encore la voiture louée par les hommes censés avoir commis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres, et payée avec une vraie carte de crédit permettant de les identifier immédiatement.
Chérif Kouachi, le "petit" des deux frères, était plus que "connu des services de police" : il avait été emprisonné, jugé, condamné, de nouveau arrêté, détenu, jugé, bénéficié d'un non-lieu. Bref, il était dans les petits papiers des services de renseignement depuis 10 ans. Pourquoi a-t-on cessé de le surveiller, et quand ? Manuel Valls a eu une phrase pour le moins étonnante jeudi matin : «Ces individus étaient sans doute suivis mais il n’y a pas de risque zéro». Deux autres questions viennent à l'esprit : où est passé le chauffeur de la voiture qui a conduit les deux tueurs sur le lieu du crime, pour ensuite repartir sur un scooter ? Comme apparemment, l'opération n'était pas conçue comme une opération-suicide - un "aller-simple" sans retour -, le chauffeur aurait du logiquement attendre le retour de ses acolytes pour repartir avec eux.
Et enfin : et si la carte d'identité de Saïd Kouachi retrouvée dans la voiture n'était qu'un leurre destiné à mettre les chasseurs sur une fausse piste ?

Ces questions en appelleraient beaucoup d'autres, mais chaque chose en son temps. Attendons l'issue de la chasse à l'homme lancée tout azimut. De deux choses l'une : ou bien les frères Kouachi sont pris vivants, ou bien ils sont abattus au bout de la traque. Dans ce dernier cas, ils emporteront leur secret dans la tombe, comme tant d'autres avant eux, de Khaled Kelkal à Mohamed Merah. Dans le premier cas, on finira, peut-être, par connaître les dessous de cette affaire. Je dis bien "peut-être", car, comme le montrent d'autres affaires, les procès de terroristes survivants permettent rarement d'établir la vérité sur les agissements de ceux qui tirent les ficelles du terrorisme.
En attendant, il serait peut-être bon que ceux et celles qui, en France, ont exprimé leur émotion interpellent le ministre de l'Intérieur sur ce qui s'apparente à de la négligence criminelle dans la "protection" de Charlie-Hebdo.

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’Esprit soit avec vous !

…et à la prochaine !

mardi 6 janvier 2015

La Tunisie, place forte US en Méditerranée

par Antonio Mazzeo, 6/1/2015
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala
Original : Tunisia roccaforte Usa nel Mediterraneo
Quatre ans après le début du Printemps arabe, l'armée US renforce le partenariat avec un allié historique en Afrique du Nord pour contrer la pénétration du "terrorisme" islamique radical en Méditerranée. C'est la Tunisie, un pays en grave crise sociale et économique de longue durée, mais qui, grâce à Washington, a lancé un programme extrêmement coûteux de réarmement et de renforcement de son dispositif militaire.

Ces derniers jours, la Defense Security Cooperation Agency, l’Agence US de coopération en matière de défense et de sécurité - a approuvé la vente au gouvernement tunisien de douze hélicoptères de combat et de transport tactique Sikorsky UH-60M "Black Hawk", pour un coût de 700 millions de dollars qui inclut un soutien en matière de formation et technico-logistique du personnel tunisien. Ces hélicoptères peuvent transporter jusqu'à onze militaires à la fois et seront armés de mitrailleuses M134  7,62 de 51 mm. GAU-19.50 BMG 12,7 à 99 mm, des  roquettes à guidage laser et des missiles "Hellfire". La Tunisie a également demandé à Washington une série d'équipements pour les "Black Hawk" : moteurs, systèmes de positionnement global et de planification des missions aériennes,  de systèmes radio VHF (Très Haute Fréquence), UHF (Ultra Haute Fréquence) et pour la transmission satellites, du matériel et des systèmes de détection de missiles,etc.

dimanche 4 janvier 2015

Flintlock 2015 : 20 pays participeront à l'exercice militaire dirigé par l'US Africom au Tchad en février

par Antonio Mazzeo, 3/1/2015. Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala
Original :
Italia in Ciad per grande esercitazione militare US Africom  
Les forces armées italiennes vont participer à une opération militaire multinationale à plusieurs volets sous commandement US au Tchad. Du 16 février au 9 Mars 2015 un contingent italien participera à "Flintlock 2015" (Pierre à fusil 2015), l'exercice principal d'intervention d'urgence de l'US Africom, le commandement militaire US pour le continent africain. 
Les opérations seront coordonnées par un centre interarmes dans la capitale
N'Djamena et se dérouleront principalement au Tchad et, accessoirement, également au Cameroun, au Niger, au Nigeria et en Tunisie. Flintlock 2015 verra la participation de plus de 1 200 soldats de vingt pays (outre l'Italie, la Belgique, le Burkina Faso, le Danemark, le Canada, le Tchad, l'Estonie, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Lituanie, le Mali, la Mauritanie, la Norvège, les Pays-Bas, la République tchèque, le Sénégal, l'Espagne, les USA et la Suède). "Sous la direction du US Special Operations Command Forward – West Africa (Commandement avancé des opérations spéciales US - Afrique de l'Ouest), Flintlock est un exercice conjoint visant à améliorer l'échange d'informations aux niveaux opérationnel et tactique dans la région du Sahara et à promouvoir une coopération et une coordination plus étroites", dit le Commandement de l'US Africom.   "Cet exercice vise à l'interopérabilité et au renforcement des capacités des forces militaires antiterroristes du continent africain, de l'Occident et des USA. Il renforce les institutions de sécurité et développe la coopération mutuelle entre les pays adhérant au Partenariat transsaharien contre le terrorisme (Trans-Sahara Counter-Terrorism Partnership, TSCTP). Flintlock permet également à l'US Africom de développer des initiatives de formation militaire et de coopération régionale multinationale".
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samedi 3 janvier 2015

Ce qui est en jeu en Grèce (et en Europe)

par Alessandro Gilioli, L'Espresso, 29/12/2014. Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala
Original :
Cosa c’è in gioco in Grecia (e in Europa)
Après l'échec
de la dernière tentative pour élire son président, la Grèce va à des élections anticipées, le 25 janvier. Selon les sondages, le parti de gauche Syriza est actuellement en tête (avec une majorité relative).
Syriza est généralement appelée "gauche radicale", et c'est en effet aussi son nom. Cependant, son programme est essentiellement social-démocrate, néo-keynésien et pour certains aspects même carrément rooseveltien. Le Psi de Nenni, il ya cinquante ans, était probablement plus radical. Ce n'est pas parce que chez nous Boschi, D’Alema et Gutgeld* se définissent eux-mêmes comme de gauche, qu'il doit par force en aller de même partout.
Une autre idée fausse répandue est que si Syriza gagne en Grèce, Athènes sortira de l'euro, ce qui pourrait être le début de la fin de la monnaie unique, par effet domino.

Alexis Tsipras : "C’est mon tour !" Antonis Samaras : “Eh, bas les pattes de la barre !”
Ilias Makris, To Ethnos, juin 2012

vendredi 2 janvier 2015

Bas les pattes devant la Grèce qui lutte et résiste !

Communiqué du CADTM Europe, 31/12/2014 
Les puissants d’Europe et du monde entier n’ont même pas attendu la dissolution du Parlement grec et l’ouverture de la campagne électorale pour lancer leur nouvelle offensive de mensonges et de chantages qui visent a terroriser les citoyens grecs afin qu’ils ne votent pas aux prochaines élections du 25 janvier 2015 en faveur de SYRIZA, la Coalition de la Gauche Radicale grecque.
En effet, secondés par les grands médias européens, « ceux d’en haut » du nom de Juncker, Merkel, Hollande, Renzi ou Moscovici commencent leur énième intervention brutale dans les affaires intérieures de cette Grèce, qu’ils ont d’ailleurs transformée en un amas de ruines sociales depuis qu’ils lui ont imposé leurs politiques d’austérité inhumaines et barbares.

jeudi 1 janvier 2015

Le rapport d'autopsie révèle que les policiers qui ont tué Ezell Ford à Los Angeles lui ont tiré dans le dos

par Andrew Emett*, NationofChange, 1/1/2015. Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala
Ezell Ford est l'une d'au moins 16 personnes noires non armées tuées par la police en 2014. Alors que les agents prétendent que Ford avait tenté d'attraper une de leurs armes, le rapport d'autopsie étaie-t-il leur histoire?
 Sous la pression du maire de Los Angeles, la LAPD a finalement rendu public le rapport d'autopsie sur Ezell Ford. Selon le rapport, un officier de la LAPD a tiré sur Ford, le touchant au bras droit et au côté droit tandis qu'un second policier lui a tiré dans le dos à bout portant. Bien que les officiers affirment Ford a essayé de saisir une de leurs armes, les témoins ne corroborent pas leur version. À environ 20h10 le 11 août, les agents Sharlton Wampler et Antonio Villegas, de l'Unité locale de chasse aux gangs de la LAPD ont vu Ford marchant sur le trottoir et ont décidé de procéder à une interpellation de contrôle. Selon un communiqué de presse de la LAPD, Wampler et Villegas sont sortis de leur véhicule et ont tenté de parler à Ford, qui a continué à marcher tout en cachant ses mains. Quand les policiers se sont approchés de Ford, il aurait attrapé l'un d'eux et une lutte se serait ensuivie.

La Tunisie a un nouveau président. Et maintenant ?

par Fausto Giudice, La Pluma, 31/12/2014
Traduction disponible: Español Túnez tiene un nuevo Presidente. ¿Y ahora qué?
Le 21 décembre 2014, les Tunisiens ont élu Béji Caïd Essebsi, 88 ans, président de la République. Voyons d'abord les chiffres, qui sont très parlants.
Population totale : 10 982 754
Population en âge de voter : 7 569 825
Électeurs inscrits : 5 308 354
Votants au 1er tour : 3 339 666 (Abstentions : 37,09%)
Votants au 2ème tour : 3 189 672 (Abstentions : 40,92%)
Blancs et nuls: 79 340
Mohamed Beji Caïd Essebsi : 1 731 529 voix (55.68%)
Mohamed Moncef Marzouki : 1 378 513 voix (44.32%).